Jean-Jacques Barthe nous a quittés

Jean-Jacques Barthe s’en est allé ce 10 juin, il avait 85 ans. Il est mort à Calais, ville dont il fut maire communiste de mars 1971 à mars 2000. Il a également été député de la septième circonscription du Pas-de-Calais durant quatre mandats, du 2 avril 1973 au 14 mai 1988. Il a d’autre part été conseiller général du canton de Calais (de 1973 à 1979) et élu à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (représentant puis suppléant) entre 1982 et 1986. Cet instituteur avait adhéré au Parti communiste français en 1961. Dans l’hommage qu’elle lui rend, la section du Calaisis du PCF évoque un homme « très apprécié des Calaisiens pour sa proximité et son écoute bienveillante mais aussi des personnalités régionales et nationales éloignées de ses idées pour son profond respect et son sens de l’intérêt général. D’aucuns lui reconnaissaient sa grande disponibilité, son humilité, son autorité naturelle, ses compétences et son sens de la justice (le combat de toute une vie) autant que la fidélité à son parti et à ses convictions au service de tous, des personnes les plus fragiles aux plus aisées. Il a énormément apporté à notre ville de Calais qu’il a gérée avec réalisme et vision d’avenir. Les communistes de Calais perdent en Jean-Jacques Barthe un militant infatigable, un homme de paix aux grandes qualités humaines ». Marcel Levaillant, qui fut son adjoint à la mairie et conseiller général, se souvient quant à lui d’un « homme de grande culture, un lecteur compulsif, il était aussi un grand amateur de sport ». Il dit encore de son ami que « c’est dans l’amitié et la sincérité de nos convictions et de nos combats communs que nous avons pu faire face aux difficultés du quotidien auxquelles nous étions si souvent confrontés. Jean-Jacques était un grand maire mais plus encore, il était un homme généreux, fondamentalement juste, discret et d’une grande humanité. Je voulais dire à son fils Sylvain et à ses petits-enfants combien il comptait pour moi et pour tant de Calaisiens qui l’ont côtoyé, connu et apprécié ». Toute l’équipe de Liberté Hebdo présente à sa famille et à ses proches ses plus fraternelles condoléances.