Déjà agacés par l’annonce de la suppression de l’enseignement de la technologie aux 6e dès septembre 2023, parents d’élèves et enseignants sont vent debout contre la décision du Rectorat de supprimer 23 heures postes à la rentrée prochaine. Une mesure qui devrait entraîner « la disparition d’une classe sur les 19 existant aujourd’hui. La dotation horaire globale (DHG) ne prend pas en compte nos besoins pédagogiques », proteste Stéphane Decouvelaere, professeur d’éducation musicale. Ici, l’émotion est d’autant plus vive que « de nombreux collègues impactés par cette réduction se retrouvent dans l’obligation d’effectuer des compléments de service dans d’autres établissements ». « Les conditions d’apprentissage de nos enfants se verront dégradées par des classes surchargées dans un secteur socialement défavorisé », explique Florence Cocquempot de la FCPE.
La lutte paye
Celle-ci revendique un classement de l’établissement en REP à l’heure où les enseignants exigent « la création d’une division supplémentaire afin d’améliorer les conditions de travail des élèves et des enseignants ». Après un rassemblement devant les grilles du collège, vendredi dernier, suivi d’opérations « collège mort » largement suivies en début de semaine, la situation semble se décanter. « Nous avons obtenu un rendez-vous avec l’inspection d’Académie à une date qui reste à déterminer », annonce la FCPE.