© Jacques Kmieciak
Liévin

Au nom des Droits des femmes

par JACQUES KMIECIAK
Publié le 10 mars 2022 à 21:24

Ce mardi 8 mars, une trentaine de militants et… militantes de la CGT se sont retrouvés au siège du Syndicat des mineurs de la Gohelle à Liévin pour célébrer la « Journée internationale des droits des femmes et non la Journée de la femme comme on l’entend souvent dans les médias », précise Raymond Frackowiak de la CGT Mines-énergie. Et Jean-Pierre Hervet du haut de ses 78 printemps de proclamer son admiration à la gent féminine. « Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices », leur lance, dans un élan lyrique, le secrétaire général adjoint de l’Union syndicale des retraités du Pas-de-Calais. Puis Aurore Dutailly, secrétaire générale du syndicat CGT de la Caisse autonome nationale de la Sécurité sociale minière (CAN SSM), d’aborder l’historique de cette journée de revendications imaginée en 1910 par la révolutionnaire allemande Clara Zetkin, mentionnant au passage que « c’est l’Union soviétique qui, la première, fera du 8 mars un jour férié. C’était en 1921 ». Après avoir rappelé qu’« en France, les femmes sont plus soumises que les hommes au temps partiel subi et que l’égalité salariale était encore à obtenir », elle évoque la situation des 5 200 salariés de la CAN SSM, « dont un tiers d’aides à domicile et d’aides-soignantes ultraprécarisées. Avec l’augmentation du prix du carburant, il est plus qu’important de revaloriser l’indemnité kilométrique de ces personnes frappées dès à présent par une baisse de leur pouvoir d’achat », revendique la dirigeante syndicale.