Comment en finir ?

Chaque année, le nombre de féminicides en France a de quoi décourager les militantes et militants les plus engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Ce vendredi 25 novembre est labellisé « Journée internationale de lutte contre les violences faite aux femmes  ». De nombreuses initia-tives sont prises pour sensibiliser et pour réfléchir aux moyens de lutter contre ces violences. Nous rappelons dans ce dossier que tout doit commencer dès le plus jeune âge, au moment de l’éducation. Nous montrons aussi l’importance qui consiste à montrer aux femmes qu’elles disposent de forces et qu’elles ne doivent pas hésiter à les mettre en œuvre. Encore faut-il qu’elles soient écoutées, entendues, comprises et accompagnées.L’actualité souligne que la prise de conscience de cette terrible réalité évolue. Cela n’est pas trop tôt, cela ne suffit pas. Dans notre région, les Hauts-de-France, 17 féminicides ont été constatés l’an dernier. Selon la Fédération régionale des centres d’information des droits des femmes et des familles (CIDFF), notre région est l’une des « plus touchées par les féminicides sur l’ensemble du territoire. Depuis 2018, les femmes victimes de violences ont augmenté de 62 % en 3 ans.  » Les associations qui se battent et sont à l’écoute des femmes depuis des années méritent un sacré coup de chapeau. Toutes les initiatives doivent être saluées. Les débats au niveau politique prouvent que ces violences ne sont pas une fatalité. Le courage des femmes qui se battent chaque jour, ici et ailleurs le prouve. Celui des femmes iraniennes en donne une démonstration éclatante. Il nous faut les écouter toutes, les entendre réellement, comprendre les causes des violences sexistes et sexuelles. « Les femmes, explique par exemple le Parti communiste français, subissent une double violence, celle du capitalisme qui les exploite et celle du patriarcat qui institutionnalise les inégalités entre les femmes et les hommes, dont la violence en est la partie la plus intolérable. »