Lucas PANZA, secrétaire à l’organisation du MJCF 62 et membre du PCF Boulogne-sur-Mer. DR

La retraite, c’est également une question de jeunesse !

Publié le 13 janvier 2023 à 15:51


Il l’avait promis, il va le faire. Macron attaque une fois de plus notre système de retraite. Nous allons partir en retraite toujours plus vieux, toujours plus cassés, toujours plus pauvres.
 Cette réforme n’est pas nécessaire et ne sert qu’à une chose : donner des gages à l’Union
Européenne, suivre aveuglément les dogmes libéraux.
Non seulement le gouvernement nous ment, mais en plus il déclare une fois de plus la guerre sociale
à l’ensemble de la population française : voilà pourquoi au Mouvement Jeunes Communistes de
France (MJCF), nous allons jeter toutes nos forces dans la bataille.
 Pourtant quand on parle de retraite on ne pense pas tout de suite à « jeunes » et c’est vrai nous 
sommes loin d’aller en profiter de l’après-travail, certains même se sont résignés à l’idée comme
quoi notre génération n’aura pas le droit de devenir retraité.
 Mais aujourd’hui l’enjeu dépasse celui des retraites et voilà pourquoi il est nécessaire de se
mobiliser, il est nécessaire de constituer un front de classe et intergénérationnel qui doit manifester
sa détermination dans la rue.
 Pensons à nos parents qui ne méritent pas d’être cassé encore plus au travail sous prétexte qu’ils
sont rentrés tardivement dans le monde du travail ou par la suppression de la pénibilité et pensons
aussi à nous !
Il est temps de montrer à Macron que nous nous réveillons, que nous ne nous laisserons plus
 marcher sur les pieds, que nous relevons la tête. Rester spectateur et non acteur revient à cautionner 
la casse sociale opérée par la macronie depuis cinq ans. Le bac a été cassé, le lycée pro aussi, les droits des jeunes travailleurs sont pulvérisés. Si nous ne saisissons par l’opportunité de la réforme des retraites pour cristalliser l’ensemble de nos colères, demain Macron nous roulera dessus sans
problème : en nous envoyant être la chaire à canon de l’Otan, en nous privant d’un environnement
travail et d’études sain, de se nourrir, se loger, se soigner correctement comme il le prévoit depuis 
longtemps.
 Je lance un appel à la chienlit car c’est ce qui fait peur à ces puissants, de Macron à De Gaulle, quand
ils tentent de nous briser. Seule la rue, seule la grève, seule la mobilisation de la classe prolétarienne
de tout âge peut renverser la tendance.
 Mobilisons-nous, comme l’a dit Fabien Roussel dans le meeting unitaire contre la réforme des
retraite ce 10 janvier : « Soyons un million dans la rue et discutons après ! ». Mobilisons-nous et
mettons enfin à Macron la raclée qu’il n’a pas eu, et qu’il mérite, après les gilets jaunes, après la
première tentative de réforme des retraites, après l’assurance chômage, après la réforme du bac, 
après parcoursup.
Il est temps, soyons tous dans la rue avec les syndicats le 19 janvier.