Ce mercredi 18 août, le Comité des sans-papiers du Nord a consacré son rassemblement hebdomadaire, devant la préfecture du Nord, à l’expulsion, voici deux ans, de Mohamed Lakel. Lors de son intervention, son porte-parole Roland Diagne n’a pas manqué de rappeler que le préfet, à l’époque, avait promis de réexaminer le dossier du jardinier algérien. Aujourd’hui, le représentant de l’État a changé mais le CSP n’oublie pas cette promesse de son prédécesseur et évoque la continuité de l’État. Rappelons que Mohamed Lakel avait été interpellé à Lille et dirigé vers le centre de rétention de Lesquin avant d’être placé dans un avion pour Alger. Ce militant du CSP possédait pourtant une promesse d’embauche ferme. Lors de ce rassemblement, le CSP 59 a également évoqué la situation de l’Afghanistan et les réfugiés qui commencent à affluer en Europe. Il a vivement critiqué l’intervention du président Macron qui a mis des réserves sur l’accueil de l’ensemble des réfugiés. Roland Diagne a souligné les conditions dans lesquelles les Afghans fuient - ou son empêchés de fuir - leur pays. Les militants et sympathisants rassemblés place de la République ont observé une minute de silence en hommage aux personnes décédées durant leur exil. Samedi 23 août, un autre rassemblement est prévu, toujours place de la République à Lille et à partir de 15 heures, pour l’anniversaire du coup de hache du 23 août 1996 contre le portail de l’église Saint-Bernard, à Paris, afin d’en déloger les sans-papiers qui y avaient trouvé refuge.
Somme Le boom des budgets citoyens et participatifs
