Au 1er novembre, les pensions complémentaires versées par l’Agirc-Arrco vont être sous-revalorisées au-deçà de l’inflation et à hauteur de 0,5 point sur deux ans. Destinée à pallier le déficit de la caisse, cette mesure sera en effet reconduite l’an prochain. Un avenant de l’Accord national interprofessionnel (ANI) a été signé en ce sens. En clair, l’augmentation des pensions ne sera que de 0,9 %, pénalisant particulièrement les retraités les plus modestes. Signé en 2019, l’ANI prévoyait au contraire une indexation des pensions complémentaires sur l’inflation afin de préserver le pouvoir d’achat des retraités. Il devait valoir pour quatre ans. L’accord a donc été revu face à une hausse de l’inflation qui devrait être de 1,4 % cette année. La décision de la caisse va être définitivement adoptée mi-septembre bien que la CGT, FO et la CFE-CGC s’y opposent. L’Agirc-Arrco explique que ses comptes se sont dégradés en 2020 en raison de la crise sanitaire. Après le premier confinement et le chômage partiel auquel ont eu recours de nombreuses entreprises, elle avait décidé le gel du point d’indice. La baisse des cotisations sociales avait conduit à un déficit de 4,5 milliards d’euros.
Somme Le boom des budgets citoyens et participatifs
