La force de la jeunesse et de l’expérience pour rassembler

Geofrey Debailleux a 23 ans. Secrétaire de la section communiste depuis l’an dernier, il a commencé à militer aux Jeunes communistes (dont il avait pris la tête) dès l’âge de 14 ans. Il est aujourd’hui étudiant en deuxième année de master d’histoire et il est volontaire en service civique dans une association d’Avesnes-les-Aubert. À 67 ans, Brigitte Lefebvre, sa suppléante à la prochaine législative, est adhérente au PCF et militante CGT. Elle est en retraite après une carrière de conseillère à Pôle Emploi. Elle a également été conseillère municipale dans l’opposition à Caudry, où elle vit, de 2014 à 2020. Elle est par ailleurs juge prud’homale à Valenciennes. Le binôme qui représente depuis le 20 février le Comité des Jours heureux du Cambrésis défend les valeurs du PCF dans la continuité des propositions portées par Fabien Roussel dans sa course à l’Élysée. C’est dans la dynamique de la campagne du candidat qu’ils s’inscrivent. « L’humain d’abord » demeure la pierre angulaire de leur action et de leurs projets. Voilà donc un binôme conjuguant jeunesse et expérience prêt à affronter le député sortant UDI Guy Bricout sur des questions cruciales. « Notre territoire, disent-ils, n’est en effet pas épargné par les crises économiques, sociales, sanitaires qui traversent notre pays. » Ils se disent fin prêts pour défendre l’emploi, le pouvoir d’achat, la mobilité. L’accès à la santé et aux loisirs, la justice sociale. Une des priorités qu’ils mettront en avant durant la campagne portera sur la défense des services publics, des transports, de l’éducation. « Nous nous attacherons à la question des transports et à la défense du réseau ferroviaire », précise Geofrey Debailleux. Ils n’oublient pas l’importance d’améliorer et de développer le réseau des transports urbains avec, en perspective, la mie en place de la gratuité. Concernant l’éducation, le binôme a à cœur de défendre le maintien des classes dans les écoles. Des fermetures ont en effet été annoncées dans les écoles du Cambrésis pour la prochaine rentrée scolaire. Autre gros enjeux : la question des déserts médicaux (avec le manque de médecins généralistes) et l’hôpital public qu’il « faut réinventer ».