Financement des retraites

Le PCF propose quatre pistes alternatives

Publié le 29 septembre 2019 à 00:55

1. Il faut rompre avec la pression idéologique autour du « coût » du travail. Il convient de rappeler que les entreprises françaises paient deux fois plus de frais financiers, par an, que de cotisations sociales patronales. D’où nos propositions pour la sécurisation de l’emploi et de la formation, pour de nouveaux pouvoirs des salariés sur les gestions des entreprises, pour un pôle financier public et un crédit sélectif pour l’emploi et la formation.

2. La modulation des cotisations sociales patronales en fonction de la politique salariale, d’emploi et de formation des entreprises permettrait de renforcer l’articulation entre le financement des retraites et l’entreprise. Cela viserait à porter le développement des cotisations sociales en s’opposant à la financiarisation et à la fiscalisation.

3. .La suppression des exonérations de cotisations sociales patronales. Inventées pour prétendre créer des emplois, elles sont inefficaces et coûteuses (290 milliards d’euros en vingt ans).

4. Une cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers des entreprises. En leur appliquant les taux actuels de cotisations patronales sur les retraites, on pourrait prélever chaque année 30 milliards d’euros pour notre système de retraite solidaire, avec l’objectif de relever ce rapport afin de dégager de nouvelles rentrées de cotisations sociales. Nous proposons de créer une nouvelle cotisation sur les revenus financiers des entreprises et des institutions financières. Ceux-ci s’élèvent à près de 300 milliards d’euros en 2018 et échappent largement aux prélèvements sociaux. Nous proposons donc de les soumettre au taux global de la cotisation patronale sur les salaires, 10 % pour les retraites, ce qui apporterait près de 30 milliards d’euros au système de retraites, cela contribuerait à la croissance réelle, contre la financiarisation.

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