L'actu sous forme de brèves

Alors que la Grande-Bretagne connaît des grèves historiques pour les salaires, c’est en euros ce que Boris Johnson a perçu, depuis son départ du 10 Downing Street, pour des discours rémunérés à New York, au Portugal, en Inde...

Accès au soin pour tout le monde, maintien de la retraite à taux plein et à 60 ans, retour à un pôle public de l’énergie sous contrôle de l’État, maintien des services publics partout sur le territoire en lien avec une réflexion sur les mobilités et les alternatives à la voiture, tels sont les grands thèmes qui nous préoccupent et qui seront débattus lors de l’AG des communistes du Nord ce 14 janvier à Lille. Soyons nombreux.Ces questions seront centrales pour la préparation de notre congrès national à Marseille les 7, 8, 9 et 10 avril, de notre congrès fédéral du 24 et 25 mars à la cité des congrès de Valenciennes à Anzin, pour le choix et la participation des communistes lors du vote des 27, 28 et 29 janvier, pour la base commune qui nourrira ce travail, ces réflexions.

> Samedi 14 janvier 2023, de 9h à 12h30, Espace Marx Hellemmes (6B rue Roger-Salengro).

Christian Dior SE est une petite mais puissante holding. Celui qui la dirige, dirige du même coup le numéro un mondial du luxe LVMH. Devinez qui vient d’être porté à sa tête comme directeur général et vice-président du conseil d’administration ? Arnault. Pas Bernard, Antoine le fils (45 ans). Cette nomination, explique un communiqué, vise à « assurer la pérennisation à long terme du contrôle familial  » sur un empire qui aura rapporté à cette famille d’industriels nordistes une fortune qui devance parfois, au gré des fluctuations boursières, celle d’Elon Musk, l’homme le plus riche de la planète. Une fortune estimée à 165 milliards d’euros, l’équivalent du Produit intérieur brut de l’Algérie. Antoine Arnault, pourtant, est né à Roubaix. Comme quoi, même issu d’une ville parmi les plus pauvres de France, on peut y arriver, non ?

C’est le nombre de centres de recherche fermés en 15 ans en France par Sanofi, pourtant aidé financièrement par l’État. Que la firme n’ait pas trouvé rapidement un vaccin contre le covid n’étonne guère. On sait pourtant que l’industrie du médicament et la recherche biomédicale sont des secteurs clés pour notre souveraineté industrielle.

Il aurait eu 60 ans ce samedi 10 décembre. Ses amis et camarades lui préparaient sans qu’il ne le sache, un moment fraternel pour marquer le cap de cet important moment de la vie. Un temps de chaleur humaine en direction de ce camarade pour qui les bonheurs de l’existence n’avaient pas toujours été au rendez-vous ; à l’image de ses premières années qui le menèrent à l’orphelinat. La douleur a malheureusement fait place aux moments de réconfort prévus. René Henon nous a quitté brutalement il y a quelques jours avant ses 60 printemps. Fortement impliqué dans la vie de la section de Douchy, de toutes les manifestations et actions solidaires, René était une figure de la vie locale très appréciée. C’est avec une grande tristesse et dans l’émotion que ses camarades et amis, l’ont accompagné jusqu’à sa dernière demeure au cimetière de Douchy-les-Mines, où un vibrant hommage lui fut rendu, par Patrick Soloch au nom de la section, aux côtés de son fidèle ami Cristophe qui l’accompagnait dans tous ses combats. Nous ne l’oublierons jamais.

En amont du dernier conseil communautaire, des élus du PCF et de la France insoumise ont sensibilisé les délégués de la Communauté d’agglomération de Béthune Bruay Artois Lys romane (CABBALR) au « sort inique  » réservé au résistant communiste Georges Ibrahim Abdallah détenu en France depuis 1984. «  Nous les avons invités à écrire au président de la République. Nous souhaiterions aussi que chaque conseil municipal revendique, via une motion, sa libération  », précisent Daniel Dewalle (Houdain), Emeline Delplanque (Divion), Jean-Luc Lambert (Calonne-Ricouart) et Arnaud Vanderhaeghe (Bruay-La-Buissière) à l’origine de cette initiative.

Danielle Vasseur, une agricultrice retraitée de 73 ans, a succédé à Benoît Demagny, démissionnaire, au poste de maire de Saint-Pol-sur-Ternoise. En proie au surmenage selon ses dires, Benoît Demagny (droite) a lâché la capitale du Ternois dont il prétendait redorer le blason (sic !) pour se consacrer à ses affaires de chef d’entreprise. S’imposant à Claude Roussez (divers gauche), Danielle Vasseur est la première femme à occuper le fauteuil majoral.

Le pouvoir iranien a fait exécuter, coup sur coup, deux jeunes hommes de 23 ans Mohsen Shekari, le 8 décembre, et Majidreza Rahnavard, le 12 décembre. Le second a été pendu en public. Ces deux exécutions sont liées au contexte des manifestations déclenchées par la mort, le 16 septembre, de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans décédée après son arrestation par la police des mœurs pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique. Selon la justice iranienne, 11 condamnations à mort ont été prononcées depuis le début du soulèvement. D’autres exécutions pourraient donc avoir lieu rapidement. Des militants des droits humains et des ONG réclament une réaction internationale très forte, jusqu’à la rupture des relations diplomatiques avec l’Iran et l’expulsion des ambassadeurs dans les capitales européennes.

Accompagnée de ses proches, Hélène Milczarek, 90 ans, s’est rendue aux Étoiles à Bruay-La-Buissière pour la projection de Femme de mineur, le documentaire des frères Grégorcic. Elle y lève, pudique, un voile sur l’expulsion vers la Pologne de son père Antony Meler. Nous sommes en 1952. « Mineur à la fosse 4 de Bruay. Il était membre de la CGT et du PCF. Il est reparti en avion de Lille, laissant en France son épouse et ses trois enfants naturalisés avant la guerre. C’était terrible  », se souvient Hélène alors enceinte. « En Pologne, il a été très bien accueilli. Quelques mois plus tard, ma mère et ma sœur de 18 ans l’ont rejoint à Walbrzycz en Basse-Silésie où il a poursuivi sa carrière de mineur. Notre famille a toujours été fière de lu, de son engagement en faveur de la classe ouvrière », indique Hélène Milczarek, émue. «  Elle ne s’est jamais vraiment épanchée sur ce triste épisode  », commente Marie-Hélène, sa fille. Ce documentaire d’excellente facture lui a offert de « libérer sa parole  ».

Lorsqu’il avait succédé à Pierre Mauroy en 1984, le Premier ministre Laurent Fabius avait mis en place les « Travaux d’utilité collective » (TUC). 350.000 jeunes sans emploi bénéficièrent de ces contrats précaires courant de six mois jusqu’à deux ans. 38 ans plus tard, l’heure de la retraite a sonné pour nombre de ces anciens « Tucards  ». Mauvaise surprise : les mois passés sous ce régime ne sont pas pris en compte pour le calcul de la retraite ! Les TUC, à tous points de vue, étaient décidément du toc ! Cela fait 15 ans que le combat se poursuit pour obtenir leur légitime reconnaissance. Une pétition est en ligne. Tapez « TUC, les oubliés de la retraite  », du nom de l’association qui les représente, et signez. L’association doit être reçue à l’Assemblée nationale. On notera que les stages d’initiation à la vie professionnelle (SIVP), qui avaient précédé le dispositif TUC, totalement exonérés des cotisations patronales de sécurité sociale, ne permettent pas plus l’attribution de trimestres pour la retraite

Le CSP 59 appelle à une manifestation régionale pour la régularisation des sans-papiers et pour l’égalité des droits, dimanche 18 décembre, à Lille.Cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation nationale, le même jour et dans toutes les grandes villes de France, date de la journée internationale des migrants. L’appel national, auquel souscrit le CSP 59, estime que « le monde aujourd’hui, incarné par Darmanin, chasse, agresse, tue, expulse, discrimine, surexploite et divise sur la base de l’origine, la couleur de peau, la nationalité, la religion.  »

C’est en euros la somme que le patronat devrait économiser en exonérations de cotisations sociales grâce à la réforme de l’assurance-chômage.