Éric Bocquet et Michelle Gréaume demandent le classement en état de catastrophe naturelle

Dimanche 23 octobre, notre région a été traversée par des tornades, dont certaines parti-culièrement destructrices, à l’image de celle qui a ravagé 80% de la ville de Bihucourt dans le sud du Pas-de-Calais.Plusieurs communes ont également été touchées dans le Nord et le Pas-de-Calais, occasionnant d’impor-tants dégâts dans l’espace public et sur les biens privés qui attestent de l’intensité de ces incidents météorologiques, aussi imprévus que destructeurs.Toitures arrachées, arbres déracinés, habitations endommagées, sont autant de dégâts qu’il va falloir faire prendre en charge par les compagnies d’assurance, au prorata de la franchise pour de nombreuses familles. Or, certains habitants avaient déjà eu à solliciter leur assurance cette année. L’exemple de Thun-Saint-Amand, commune victime en mai dernier d’une averse de grêle destructrice, en est l’illustration parfaite.Comme ils l’avaient fait après le passage de la tempête Eunice, les sénateurs du Nord, Michelle Gréaume et Eric Bocquet, sénateurs communistes du Nord, ont sollicité le ministre de l’intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, afin que le classement en état de catastrophe naturelle soit décrété dans les Hauts-de-France pour faciliter et améliorer la prise en charge, par les assureurs, des dommages occasionnés.De son côté, Cathy Apourceau-Poly, sénatrice du Pas-de-Calais, s’est rendue dans le village gravement sinistré de Bihucourt lors du déplacement du ministre de l’intérieur ce lundi pour assurer les élus et la population de son soutien et veiller au bon fléchage des fonds promis par l’Etat. Les collectivités, dans une situation financière déjà tendue, vont avoir besoin de soutien pour reconstruire.