Saleté de Covid-19. Vous auriez dû trouver ici un retour sur le troisième atelier d’écriture autour du centenaire du PCF. Hélas dans notre pays au système sanitaire dégradé par la loi du fric, en citoyens responsables et volontaires pour freiner la propagation de la maladie et ainsi sauver des vies, nous avons dû suspendre nos ateliers. Nous les reprendrons dès que possible avec l’aide des animateurs de section tant il nous semble important de faire vivre à un maximum de personnes l’expérience de ces temps passés ensemble à échanger et écrire sur ce Parti bientôt centenaire qui nous tient tant à cœur. En attendant, nous invitons chacune et chacun d’entre vous qui lisez ces lignes à deux exercices :
> En vous remémorant votre expérience avec le Parti communiste, trouvez une photo, une image à partir de laquelle vous écrirez un petit texte (10 lignes) commençant par « Je me souviens... » (cf Georges Perec). En voici un premier exemple : « Je me souviens de ce livre Changer de cap édité en 1970, programme pour un gouvernement démocratique d’union populaire, il avait une couverture orange, la couleur de l’innovation. Deux ans après 1968 et le parlement bleu horizon qui s’en suivit, ce livre suscitait un formidable espoir. Je me souviens que ce fut l’occasion de ma première rencontre avec le Parti, une réunion publique dans une salle du conservatoire de Lille pleine à craquer. À la tribune je me rappelle qu’il y avait René Andrieu, rédacteur en chef de l’Humanité que j’avais déjà vu à la télé, Hector Viron, sénateur, et Michel Simon, sociologue. Deux ans plus tard sera signé le programme commun et un nouveau livre sera édité en masse : Programme commun de gouvernement du Parti communiste et du Parti socialiste. Je m’en souviens, la couverture en était de couleur noir... ça rime avec espoir. »
> La seconde proposition d’écriture nous est suggérée par un camarade retraité qui a un fils et des petits enfants vivant en Finlande. Le petit-fils de 8 ans interpelle ses parents leur demandant : « C’est quoi le communisme ? ». Les parents embarrassés répondent à l’enfant de poser la question à son grand-père : « Papy, c’est quoi le communisme ? »
