Des ateliers d’écriture pour les 100 ans du PCF

Publié le 18 février 2022 à 15:57

Après plusieurs mois d’interruption, notre rubrique redémarre avec l’essor du défi des « Jours heureux ».

Samedi 5 février, un nouvel alier d’écriture s’est tenu à Sin-le-Noble. Nous étions fraternellement réunis autour de la grande table de la maison d’Henri Martel qui nous accueillait. Les lieux pleins du souvenir de notre camarade mineur devenu député ont dû nous inspirer, tant il fut produit de beaux et émouvants écrits durant cette matinée.

> À la manière de George Perec : « Je me souviens... » Je me souviens de la première vente de masse du journal Liberté un dimanche matin avec Robert Deblock, secrétaire de cellule, époux de Paulette, maire de notre commune de Sin-le-Noble. Nous sommes allés avec d’autres camarades, ainsi que mon père. J’avais neuf ans, et c’est je crois la première fois que j’ai pris conscience de faire quelque chose d’important, d’entrer dans le monde des adultes, de faire un acte militant ! Ce premier porte-à-porte est resté dans ma mémoire et de l’évoquer ici devant vous me rend soudain nostalgique. A-MM

Je me souviens de ma première « carte du Parti » que j’ai reçue de Georges Hage, au local du journal Liberté à Douai, situé face à la gare. C’était au mois de juin 1970. Géo avait convié quelques normaliens membres des Jeunesses communistes ou jeunes communistes déjà « cartés » ou sympathisants à une petite réception juste avant de partir en vacances. Et depuis ce jour, j’ai toujours ma carte du Parti. Je me souviens aussi de l’ambiance ami- cale, fraternelle qui prévalait lors des nombreuses ventes de masse de Liberté aux- quelles j’ai participé. Il n’était pas rare de nous retrouver une vingtaine de camarades sur le perron de l’hôtel de ville de Lallaing avec un paquet de 500 exemplaires ! Au bout de deux heures à peine tout était ventilé et nous nous retrouvions pour un apéro fait à la fois de convivialité et de fierté d’avoir « porté la bonne parole » de notre Parti, d’avoir eu des contacts avec plein de gens. Je me souviens également, ayant conservé mon « carnet de collecteur du Parti » contenant cartes et timbres, des relations privilégiées que nous entretenions avec des camarades qui ne pouvaient pas toujours participer aux réunions de cellule et à qui nous remettions la carte en début d’année et ensuite les timbres. Je me souviens... je me souviens et j’avoue et le revendique que j’ai la nostalgie de cette époque ! JLL

> Phrase sans a : Soyons optimistes, continuons de lutter pour un monde plus juste ! Ensemble, pre- nons soins de Nous. SF

> Phrase sans o : Je peux facilement accepter d’être esclave tant qu’aucun être humain ne puisse se van- ter de l’être inférieurement. FM

Merci de nous envoyer vos écrits et des photos les illustrant (facultatif) par courriel à : artetculture59 @ gmail.com ou par courrier postal à : Atelier d’écriture PCF, 104, bd d’Armentières - 59100 Roubaix. Rens. : 06 64 77 72 84