Un plaisir à partager
Après la fête de l’Huma, direction pays de Jean Ferrat.
Un village haut perché sur un rocher.
Accessible par des ruelles si étroites
Parfois que l’on croirait des rigoles.
Les pierres usées, décalées rendent la
Démarche incertaine, haletante et lente,
Me laissant le temps de chaparder des
Figues gorgées de sucre et de soleil.
Les maisons se serrent comme pour se
Protéger du froid. Des grosses pierres, des
Fenêtres étroites pour couper l’emprise du
Vent regardent vers la place où tu dois
Être, je crois.
Dans ta maison, soudain j’entends ta voix,
Chaude, profonde, d’où la colère sourde et gronde.
L’émotion est là nous enveloppant comme
Un gros pull chetland. Les mots d’Aragon dans ton regard puis
« Nuit et brouillard ».
« Comment croire aux pas pesants des
Soldats » alors que ta Montagne est si belle.
Le Monde étouffe Jean, et « pourtant
L’amour » !
Merci pour ce rendez-vous.
Patricia Duvieubourg