À Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), la municipalité dirigée par le maire LR Rémi Muzeau a trouvé une solution imparable pour changer la mauvaise réputation d’une école : elle change son nom et lui donne celui d’une femme. Et hop ! On fait d’une pierre deux coups. Sauf qu’il s’agit de l’école primaire Louis-Aragon. Le poète, pour qui « l’avenir de l’homme, c’est la femme » aurait peut-être approuvé cette initiative. On peut cependant s’interroger quand on sait que le conseil municipal a choisi de rebaptiser l’établissement du nom de Claudie Haigneré, certes première spationaute française et européenne, mais aussi ex-ministre du gouvernement Raffarin. À Clichy, les communistes voient rouge et dénoncent une opération de « cancel culture ». Pour eux, cela procède d’une volonté « d’effacer l’histoire de la Résistance qu’incarne Aragon ». L’équipe du maire rappelle que sa décision s’inscrit dans le cadre d’une féminisation des rues. Mais on ne trouve nulle part le nom d’Elsa Triolet. C’est ballot.