Arras voyage dans l’espace Kubrick

par Albert LAMMERTYN
Publié le 25 janvier 2019 à 14:10

Le film de science-fiction de référence 2001 : l’odyssée de l’espace, réalisé par Stanley Kubrick, a fêté en 2018 ses cinquante ans. Trois projections et un débat à venir à Arras.

Une nouvelle approche de la science-fiction.
© 1968 Turner Entertainment (filiale du groupe Time Warner)

Plan-Séquence, le service culturel de l’Université d’Artois et le cinéma Cinémovida d’Arras proposent chaque mois un rendez-vous qui permet de revoir de grands classiques de la littérature anglosaxonne à travers leurs meilleures adaptations cinématographiques. Impossible de passer à côté du quinquagénaire 2001 : l’odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick. Suite à la découverte d’un mystérieux monolithe noir sur la Lune, un vaisseau spatial est envoyé vers Jupiter avec à son bord le puissant ordinateur Hal 9000. Mais celui-ci inquiète l’équipage.
Sous ce magnifique opéra de l’espace en quatre actes, se cache une puissante parabole métaphysique, née d’une étroite collaboration entre Stanley Kubrick et Arthur C. Clarke.
Le film déclenche une nouvelle approche de la science-fiction. Il est aujourd’hui considéré comme une des meilleures réalisations cinématographiques.

Un film et un roman à la fois

A l’origine de ce projet d’envergure, deux nouvelles de l’inventeur et l’écrivain de science-fiction britannique Arthur C. Clarke, que Kubrick rencontre en 1964 : La Sentinelle et Les Enfants d’Icare. Les deux hommes développent alors conjointement le roman et le film, qui se nourrissent mutuellement. En effet le succès de 2001, l’odyssée de l’espace a permis à Clarke d’écrire trois suites à son livre.
Auteur d’une centaine de romans, nouvelles et ouvrages, il avait livré sa vision de l’an 2000 dans l’émission « Horizon » de la BBC en 1964. Démocratisation d’Internet, téléphonie mobile, télétravail, tout était prévu chez lui. Son style tout en puissance narrative et en rigueur scientifique lui a valu de nombreuses récompenses, notamment deux Prix Hugo, ainsi que le prix Kalinga de l’UNESCO, qui récompense les contributions exceptionnelles à la vulgarisation scientifique. Il a lui-même créé, en 1987, le prix Arthur-C.-Clarke, qui prime le meilleur roman de science-fiction publié au Royaume-Uni.

2001, l’odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick (2001 : A Space Odyssey - Grande-Bretagne, Etats-Unis, 1968, 2h29, VOST) avec Keir Dullea, Gary Lockwood, William Sylvester. Cinémovida, 48, Grand’Place, à Arras. Séances les jeudi 31 janvier à 18h15, dimanche 3 février à 11 heures et mardi 5 février à 20 heures. Cette dernière séance sera suivie d’un débat.
Renseignements : 03.21.15.54.39
♦ Plan-Séquence, 3, rue Emile-Legrelle, à Arras.
Tél. : 03.21.59.56.30

Arras Film Festival