Lors d’une arrestation, elle apprend que ce « héros » était un ripoux qui a fait condamner à tort un jeune bijoutier, Antoine, pour un braquage qu’il avait lui même occasionné avec l’aide de complices. Antoine est libéré après huit années d’emprisonnement. Yvonne décide alors de réparer la faute de son mari en surveillant la réinsertion du jeune homme et en lui apportant son aide au moment où elle constate que ce dernier perd le contrôle de sa vie. Jugé coupable alors qu’il était innocent, le bijoutier décide en effet de se rendre réellement et maladroitement coupable d’actes frauduleux.
Polar rocambolesque
Pierre Salvadori nous entraîne dans un polar rocambolesque filmé à un rythme soutenu. On passe du rire à l’émotion sous le charme de dialogues ciselés qui révèlent les doutes, la trahison, le sentiment d’injustice et le désir de choisir sa vie en toute liberté. Le cinéaste évite l’écueil d’une relation convenue entre Yvonne et Antoine, préservant la complexité des liens qui se tissent entre les personnages, par exemple les sentiments d’un fils à l’égard de son père qui a perdu ses habits de héros. En liberté ! est une comédie burlesque et subtile qui donne libre cours à la savoureuse interprétation de Pio Marmai, Adèle Haenel, Damien Bonnard et Audrey Tautou.
Bohemian Rhapsody, de Bryan Singer, retrace l’itinéraire du chanteur Freddie Mercury dans le groupe Queen. La qualité du biopic repose sur la musique du groupe britannique et sur la personnalité de Freddie Mercury remarquablement interprété par l’acteur Rami Malek. L’occasion de découvrir ou redécouvrir les concerts de rock et l’énergie du chanteur mort à cause du SIDA en 1991, sujet évoqué avec pudeur dans le film.
Le Grand Bal est un documentaire réalisé par Laetitia Carton sur les passionnés de danses traditionnelles qui se retrouvent chaque année, en juillet, dans la commune de Gennetines pour le Grand Bal de l’Europe. Pendant sept jours, deux mille participants viennent danser quadrilles, mazurkas, valses, etc. La réalisatrice a filmé les mouvements de leurs corps, le plaisir de la danse, la fatigue et les liens qui se resserrent entre les danseurs : « On danse, on tourne, on chante, on pleure, on s’agace, on vit... ». Le lâcher-prise et le bonheur l’emportent : celui des danseurs et celui des spectateurs.
