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Notre sélection de films à voir en salle cette semaine

par MICHELE LOTH
Publié le 24 septembre 2021 à 16:51

> Dune L’adaptation de Dune, roman de science-fiction de Frank Herbert, par le réalisateur Denis Villeneuve est un succès plébiscité par la majorité des critiques et des spectateurs qui sont séduits par une mise en scène à la fois spectaculaire et intime qui interroge sur le futur et qui bénéficie d’une très belle interprétation dont celle de Timothée Chalamet dans le rôle de Paul.

> Les amours d’Anaïs Anaïs est une jeune femme en perpétuel mouvement qui savoure les instants présents sans se projeter dans un avenir dont elle craint la fadeur. Lors d’une soirée, elle rencontre Daniel, un éditeur plus âgé qu’elle, avec lequel elle a une relation éphémère. Quand elle découvre que Daniel est le compagnon d’Émilie, une écrivaine reconnue, elle décide d’aller à le rencontre d’Émilie avec laquelle elle partage un sentiment de bien-être jusqu’alors inconnu. Le film de Charline Bourgeois-Tacquet révèle la complexité des sentiments amoureux et les difficultés à franchir les étapes qui mènent aux choix d’une vie assumée. Une réalisation enjolivée par les interprétations d’Anaïs Demoustier, Valéria Bruni-Tedeschi et Denis Podalydès.

> Tout s’est bien passé Ce film est une adaptation du roman d’Emmanuèle Bernheim, qui a accompagné son père dans le choix de mourir dignement. François Ozon, André Dussolier et Sophie Marceau ont présenté régulièrement le film dans les médias, un film qui pose à nouveau la question de la fin de vie et du choix des patients citoyens avec des moments d’émotion et d’amusement liés aux relations entre les filles et leur père au fort caractère.

> La voix d’Aïda Un film de Jasmila Zbanic qui a reçu l’Atlas d’or 2020 au Festival d’Arras. Aïda est interprète auprès des forces de l’ONU à Srebenica en juillet 1995 au moment où les forces serbes envahissent la ville bosniaque, alors que de nombreux réfugiés s’entassent dans un camp entouré de grilles dont seules les personnes qui portent un badge de l’ONU pourront bénéficier d’une aide pour quitter les zones de combat. Aïda a le badge, mais son mari et ses fils ne l’ont pas, comme la majorité d’un nombre considérable de réfugiés qui risquent la mort. Une interrogation sur le rôle de l’ONU et un passé dramatique qui a fait 8 000 victimes durant le mois de juillet 1995.