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« La grâce et la finesse dans un corps souffrant »

Le “Falstaff” de Denis Podalydès à Lille

par PAUL K’ROS et JACQUES KMIECIAK
Publié le 9 mai 2023 à 11:11

Du 4 au 24 Mai, l’Opéra de Lille présente “Falstaff”, dernier opéra composé par Giuseppe Verdi d’après “Les Joyeuses Commères de Windsor” de Shakespeare. Le 16 mai, une retransmission gratuite en direct sur grand écran sera assurée dans plus de 20 lieux des Hauts-de-France. Le chef d’orchestre milanais Antonello Allemandi dirigera l’Orchestre national de Lille. Denis Podalydès en est le metteur en scène et le scénographe ; il a confié à Liberté Hebdo sa façon d’aborder cette œuvre monumentale.

L.H. Le fait d’avoir joué le Roi Lear à la comédie française a-t-il nourri votre travail de mise en scène de Falstaff ?

Denis Podalydès. Sûrement de manière consciente et inconsciente. D’abord, ça a aiguisé et affiné le goût que j’ai pour ces grands personnages shakespeariens. Je suis également très sensible au fait que Verdi ait longtemps eu l’envie et l’intention de composer un “Roi Lear” qui finalement ne s’est pas fait. Aussi dans cette œuvre ultime créée à 80 ans, Verdi ne peut pas ne pas avoir pensé à Lear à travers Falstaff. De même que dans Lear, personnage tragique, j’ai découvert

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