18ème SALON DU LIVRE

Un salon majeur, à plus d’un titre

par Franck Jakubek
Publié le 19 avril 2019 à 10:50 Mise à jour le 24 avril 2019

Voilà dix huit ans que Colères du Présent déroule le tapis rouge à la littérature chaque 1er mai sur les pavés d’Arras. La belle endormie se voit pousser des ailes de révolutionnaire, le temps d’un week-end.

La ville d’Adam de la Halle, Robespierre et Vidocq déploie des ruses infinies pour attirer dans ses gradins, ses salons, le gratin de la littérature de la controverse, et ça marche. Du polar, de la contestation sociale et un doigt de chaleur. Toute la région se presse le 1er mai sous les arcades et ce serait un tort de s’en priver. Vous trouverez dans notre prochaine édition quatre pages entièrement dédiées au programme.

En attendant, sachez que tout ne se résume pas àune journée de folie littéraire et de pensées contrariantes pour la bien pensance libérale. Non, vraiment, dans tous les recoins de la région, de Liévin àAchicourt et de Bruay àFrévent, le festival ne se résume pas au 1er mai.Il est randonnée, pour les coquelicots, les oiseaux et la nature, du 21 au 26 avril. Il est forum social le 28 avril pour bâtir ensemble. Il est jeux de rôles pour une convention inédite le 25 avril àl’hôtel de Guines. Le 27 avril, le vivant, le climat sort de la marge pour occuper heure par heure les esprits avertis « Ensemble(s) debout pour le vivant » montépar le collectif « Ebouriffés  » regroupant tous les opposants aux projets agro-industriels et en faveur du vivant.

C’est ça et bien d’autres choses comme le prix des ados en colères ou le prix Amila-Meckert, décernés chaque année. Arras, au 1er mai, c’est aussi les amis, les grands moments, les disparus, Frédéric H. Fajardie, Cabu, Charb... C’est pour eux que sonnent les cuivres des fanfares que vous pourrez écouter en savourant une bière en terrasse sous le soleil brûlant des premiers feux de mai. Entre deux débats, et il y a en sûrement où vous serez heureux d’y découvrir vos auteurs préférés.

Crédit photo : Olivier Dusseaux