Né en Pologne en 1918, rescapé de la Shoah (toute sa famille a péri), il arrive à Paris en 1948 pour devenir peintre et s’extraire du « chaos tragique du passé ». Sur une huile sur toile de 1957, un tournesol épanoui, lumineux a poussé dans l’ombre portée d’une potence, rappel des années d’occupation et des camps de concentration. La toile porte en titre Le pendu ou Souvenir de l’occupant. Initialement, elle s’appelait Un éternel renouveau. Titre programmateur pour cet artiste qui voulait rompre avec les dérives formalistes de l’abstraction g

EMANUEL PROWELLER, Au bois de Vincennes, 1971, Huile sur toile 130 x 89 cm, Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris © André Morin
Le Vif du sujet d’Emanuel Proweller. Exposition et catalogue
Actes de renaissance
par ALPHONSE CUGIER
Publié le 10 septembre 2021 à 12:43