Après le fort de Seclin, Lille ou encore le site minier d’Arenberg, l’équipe du tournage de Germinal a posé ses caméras au Centre historique minier (CHM) de Lewarde. La série pourrait être diffusée sur France 2, cet automne.
La fermeture du CHM due à la crise sanitaire peut être ici vécue comme une « chance dans la mesure où le tournage d’une fiction qui nécessite d’importants moyens, est incompatible avec l’accueil du public », souligne Karine Sprimont, directrice de la communication. Pourtant, c’est initialement au 9-9 bis d’Oignies que devait se jouer cette scène où les mineurs du Voreux incitent leurs collègues de Jean-Bart à se révolter. À Oignies, « le lieu est resté dans son jus, mais les chevalements présentaient des signes d’érosion. Pour une question de sécurité, nous avons changé nos plans », souligne Nicolas Trabaud, directeur de production.
Version « modernisée »
« Le Germinal de Berri de 1993, est aujourd’hui indigeste. Certes, sa mise en scène théâtralisée correspondait aux codes de l’époque. Nous souhaitions apporter plus de mouvement et de la nouveauté dans la narration sans toucher au texte originel bien entendu. Comme nous avons le temps de développer, nous nous intéressons davantage aux personnages », poursuit Nicolas Trabaud. « Nous amenons une esthétique nouvelle. On se replonge dans l’œuvre de Zola en lui procurant un souffle… épique. On a beaucoup travaillé l’écriture et sur la lumière. Et approfondi le rôle des femmes », confirme Carole Della Valle, la productrice
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