Nord
Création de 200 emplois à Lourches d’ici 2024
À Lourches, le constructeur APRC Group s’apprête à débuter un nouveau chantier sur la zone d’activité de la Naville. Un lieu avec un quai privé de 400 mètres de long « directement relié à Anvers, Rotterdam et bientôt au canal Seine-Nord » précise Jorge Hernandez, directeur général d’APRC Group. Initié depuis plus d’un an par l’ancien maire de Lourches, Jean-René Bihet, ce plan concernait d’abord la construction d’une esplanade logistique sur 12,5 hectares, le long du canal de l’Escaut. Une idée qui a beaucoup fait parler et a ainsi conduit l’entreprise KSI, filiale du groupe APRC, à développer le projet sur 24 hectares entre le canal et la rue Basly-Lamendin. Entre la gare de triage de Valenciennes et l’autoroute A21, cette zone semblait en effet idéalement située pour y installer une plateforme logistique. Pour Dalila Duwez, la nouvelle maire de la commune, ce programme « est une véritable opportunité ». « On répète depuis des années que le bord du canal est un gros atout surtout pour notre territoire où le chiffre du chômage est très élevé. » Les travaux devraient débuter en juin 2022 et se terminer en 2024. Deux ans de travaux et un investissement de 50 millions d’euros qui devraient ainsi permettre la création de 200 emplois.
Lesquin
Le plan social chez Hop ! condamne 88 emplois
Mercredi 12 août, Hop ! - la filiale régionale d’Air France - a présenté son PSE à ses employés, annonçant notamment la fermeture de ses sites d’Orly (Val-de-Marne), de Morlaix (Finistère) et de Lesquin (Nord). « Avec 42 % des postes supprimés contre 12 % pour Air France, Hop ! est clairement une variable d’ajustement » a dénoncé Jean-Philippe Rocaut, du SNPL (Syndicat national des pilotes de ligne), d’autant plus que Transavia devrait reprendre les lignes de Hop ! mais pas son personnel... Au total, ce sont 1 000 suppressions de postes qui sont prévues, dont 88 à Lesquin. Même si la direction a annoncé qu’il n’y aurait pas de départs contraints, les syndicats se montrent dubitatifs. « Le plus dramatique, c’est qu’on risque d’avoir des licenciements secs alors que le gouvernement avait dit qu’il ne les autoriserait pas. Air France se sert du plan de 7 millards du gouvernement pour licencier » déplore ainsi Joël Rondel, syndicaliste CGT et secrétaire du CSE. Il entend par ailleurs « amplifier la lutte » pour « continuer à se battre » contre « ce plan inacceptable ».
Roubaix
Les 304 salariés de Conduent ont reçu leur lettre de licenciement
Les salariés du centre d’appels téléphoniques étaient sur la sellette depuis l’annonce de PSA, son unique client, de recourir à un autre site au Maroc. Implanté depuis 2017 à Roubaix, l’américain Conduent a donc dû fermer ses portes malgré l’espoir suscité début juillet par une première invalidation du PSE. Cependant, le 3 août, la Direccte a finalement donné son feu vert au volet social du plan présenté par l’entreprise, malgré le peu d’améliorations apportées au projet. Le lendemain, les lettres de licenciement étaient envoyées aux 304 salariés. Or, les conditions de licenciement ont été peu modifiées avec seulement une augmentation du budget de formation et un effort pour les personnes qui trouveraient un emploi à plus de 100 km de Roubaix mais toujours pas d’indemnités extralégales. « La plupart des salariés va partir avec 800 euros » s’indigne Fouad Boumedienne, délégué syndical de Sud. Le syndicaliste déplore ainsi un véritable « sinistre » dans un contexte de crise sanitaire peu propice à l’embauche. Rappelons qu’au mois de mars, la société proposait à une vingtaine de salariés un reclassement dans un autre de ses sites situé à... 800 km de la ville. Déplorant l’absence de soutien des pouvoirs publics dans ce dossier, les syndicats ont d’ores et déjà annoncé l’engagement d’une procédure en contentieux devant le tribunal administratif
Nord
Rabot Dutilleul cède Nacarat à Procivis
Rabot Dutilleul, entreprise de BTP nordiste, vient d’annoncer la vente de sa filiale Nacarat (chargée de la promotion immobilière) au groupe immobilier Procivis à partir de septembre. Le groupe coopératif, nordiste lui aussi, va acquérir au moins 51 % des parts de l’entreprise, tandis que les actionnaires familiaux conserveront 19 % des parts. On ignore encore si le Crédit agricole Nord, second actionnaire, va conserver les siennes. Créée il y a 50 ans, Nacarat réalise un chiffre d’affaires de 294 millions d’euros et compte 197 collaborateurs. Cette vente constitue un « choix stratégique » pour François Dutilleul, président du groupe Rabot Dutilleul. Grâce à cette cession, il souhaite « investir, et renforcer [les] capitaux propres » de l’entreprise. L’organisation du personnel chez Nacarat ne devrait pas être touchée, à l’exception des services supports qui seront intégrés au nouveau groupe.
Pas-de-Calais
Ouverture d’un centre de pièces détachées automobiles à Lens
Yutong - groupe chinois de production de bus spécialisé dans l’électrique - a ouvert en juin dernier un centre de distribution de pièces détachées à Lens. Cette implantation a été réalisée en partenariat avec l’entreprise française TWV basée à Labourse, qui se charge d’organiser l’expédition de leurs pièces détachées dans toute l’Europe. « Yutong recherchait un partenaire qui soit à la fois transporteur et logisticien. Nous sommes les deux » explique Walter Charpentier, PDG de TWV. L’implantation de l’entrepôt de 500m2 a déjà permis la création de trois postes en équivalent temps plein, mais le dirigeant de TWV en espère « quatre fois plus » avec le développement de l’activité.
Roubaix
OVHcloud rachète OpenIO à Hem
Leader européen du « cloud [1] » (l’accès à des services informatiques via internet), l’entreprise OVHcloud, située à Roubaix, vient d’annoncer l’acquisition d’OpenIO,une société spécialisée en stockage d’objets située à Hem pour faire face à la masse de données exponentielles à stocker (leur volume global doublerait tous les 18 mois). « L’intégralité des effectifs d’OpenIO viendront compléter les équipes OVHcloud, à Roubaix, Paris, mais aussi à l’international » peut-on lire sur le site de l’entreprise roubaisienne qui souhaite « miser sur la complémentarité pour créer la meilleure offre Object Storage [2] du marché ». Michel Paulin, CEO d’OVHcloud, souhaite ainsi répondre aux besoins de ses 1,5 million de clients.