Dans mon métier, le télétravail est un obstacle au contact humain entre collègues. J’estime en effet que le monde du travail devrait être un vecteur de mélange social, prolongement de l’école, qui permet de s’enrichir humainement. Ce mode de travail, ainsi que le couvre-feu de 18 h, ne permet pas la déconnexion. J’aurais presque l’impression que le couvre-feu est pire que le confinement en nous obligeant à rentrer chez soi à la fin de la journée de travail, au détriment de toute vie sociale. > Nicolas Hérenguel, manager dans une agence de publicité
Je peux opter pour le télétravail. Personnellement j’ai choisi de télétravailler une journée par semaine, pour des raisons de confort personnel. Je dois toutefois reconnaître que je préfère me rendre au bureau, c’est une question de mise en situation. Cela me permet de faire la coupure entre jours de travail et jours de repos, et d’éviter le mélange des genres. Je m’arrange pour planifier mes visioconférences lors de ma journée en télétravail. Pour ce qui est des conditions de travail, je n’ai pas à me plaindre car mon employeur m’a fourni tout le matériel informatique nécessaire. > Christine Dericq, Agence de l’eau Artois-Picardie
Depuis le 1er confinement (mars-avril 2020) je dresse un bilan mitigé. En effet, le premier confinement a signifié chômage partiel pour moi, avec des inconvénients comme les pertes de salaire qui en ont découlé. Depuis le mois d’octobre, on me demande de privilégier le télétravail et les réunions téléphoniques avec les responsables de rayons. Inconvénient car l’idéal dans mon métier est de présenter mes produits et de pouvoir organiser les opérations commerciales. Bon point car cela réduit le temps passé sur la route, et me permet de passer plus de temps en famille, et surtout avec mon fils qui vient de naître. > Romain [1], commercial en produits d’hygiène corporelle pour la grande distribution
