La direction de Verallia France, leader européen de l’emballage en verre pour les boissons et les produits alimentaires, a accepté de négocier après un mois de grève. Le conflit avait démarré le 26 janvier après les négociations annuelles obligatoires (NAO). La direction voulait limiter les augmentations salariales à 1,85 % « quand partout ailleurs dans la branche elles se situent autour de 3 % » dénonce la CGT. Elle a par ailleurs voulu uniformiser la mutuelle des salariés sur l’ensemble des sites français. Cela signifiait, pour les salariés concernés, une augmentation mensuelle de 40 euros pour le maintien de droits équivalents. Devant le refus de négocier avec elle et la menace de renoncer à des investissements prévus, la CGT a pris l’initiative de saisir les préfectures afin d’engager une médiation. Au bout du compte, la direction France a accepté d’ouvrir les négociations à compter de ce 9 mars. La CGT a suspendu le mouvement de grève le 1er mars. Le groupe verrier compte sept usines et 2 500 emplois en France. Deux de ces implantations sont dans les Hauts-de-France : à Crouy, dans l’Aisne, et à Pont-Sainte-Maxence, dans l’Oise. Il possède également un site en Ukraine, à Zorya où il vient de suspendre sa production.
CGT À l’usine Viskase, la dignité au travail passe aussi par le salaire
