Le PCF d’Arras a annoncé le 26 août la création d’un « Comité pour l’unité pour l’interdiction des licenciements » (CUPIL) composé des sections locales du Parti ouvrier indépendant démocratique, du PCF, du Parti de gauche, de la France insoumise et du Parti des travailleurs Tunisiens 59/62. Ils souhaitent montrer que « l’unité à tous les niveaux est indispensable pour porter cette exigence et bloquer la vague de chômage et de misère annoncée ». Dans un tract commun, ils rappellent qu’un employé sur deux en CDD a perdu son emploi au premier semestre et que le nombre d’inscrits en catégorie A à Pôle Emploi a grimpé de 24,5 % au second trimestre. Ils s’inquiètent aussi pour les 800 000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail cette année. Or, « les entreprises du CAC 40 continueront à recevoir des aides de l’État sans contrepartie » s’indignent les signataires. Ils appellent donc à ce que « les licenciements, notamment économiques et boursiers, [soient] interdits, d’autant plus dans les entreprises qui reçoivent des fonds publics ou des prêts garantis par l’État ».