Chez Casto, la crise a bon dos

Chez Casto, il y a tout ce qu’il faut. Même et surtout la mauvaise foi. C’est ce que reprochent les salariés du magasin d’Englos qui ont débrayé samedi dernier (25 juillet) pour protester contre une baisse drastique de leurs primes trimestrielles. Suite à ce que leur direction appelle une « erreur matérielle », le plafond de ces primes indexées sur l’activité des magasins est passé de 2,4 mois de salaires à 0,6. Or, explique l’intersyndicale, ces primes sont essentielles au regard des salaires très peu élevés. Elles leur permettent par exemple de s’offrir des vacances. Les salariés soulignent d’autre part que l’activité a très bien redémarré dès la fin du confinement avec des chiffres d’affaires qui ont augmenté de 25 % en mai et 33 % en juin.