La crise sanitaire ne fait pas que des malheureux. La société britannique Deliveroo (livraison de repas) travaille avec 115 000 restaurants, épiceries et commerces de proximité dans 800 villes à travers le monde. Cela représente six millions de clients par mois. Elle s’apprête à entrer en Bourse (à Londres) dans les prochaines semaines. Sa cotation est estimée entre 3,90 et 4,60 livres sterling par action. En d’autres termes, elle prévoit une capitalisation boursière comprise entre 7,6 et 8,8 milliards de livres, soit 8,9 à 10,3 milliards d’euros. Reste que les experts s’interrogent sur l’avenir de la filière de livraison. On sait en effet que Uber, l’autre spécialiste britannique, a été contraint par la justice d’améliorer les conditions de ses chauffeurs (en Grande-Bretagne) en leur accordant un statut hybride de travailleurs salariés, avec salaire minimum, congés payés, droit à la retraite, etc. Pas bon pour le capital, tout cela...