La mobilisation, plus d’un million de pétitionnaires, pour obtenir un référendum sur le projet gouvernemental de privatisation d’Aéroports de Paris, a échoué. Forcément, il fallait réunir 4,7 millions de signatures dans des conditions très compliquées et sans l’accompagnement médiatique nécessaire. L’affaire semblait donc réglée et les bijoux de famille sacrifiés sur l’autel du libéralisme. Et pourtant, la privatisation semble pour l’instant enterrée. La crise du coronavirus a frappé le transport aérien et les marchés boursiers. Du coup, remarque la présidente du groupe PS à l’Assemblée nationale, Valérie Rabault, « le projet de loi de finances rectificative pour 2020 escamote les recettes qui étaient attendues de l’éventuelle privatisation d’Aéroports de Paris ».