Tous ceux qui font leurs courses l’ont constaté avec amertume : le prix du poulet s’est envolé. Il aurait même doublé à partir de septembre dernier. Les explications sont vite trouvées : le prix du blé qui a été multiplié par deux, celui inabordable du gaz pour chauffer les hangars, la grippe aviaire, etc. Sauf que l’on apprend incidemment que le volailler LDC (Le Gaulois, Maître CoQ, Marie, Traditions d’Asie...) a réalisé justement, de septembre à novembre, 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de 17,4 % sur un an ! Et le directeur financier Laurent Raimbault ne s’en cache pas : « Ces très bons résultats s’expliquent par l’augmentation de nos tarifs. » Autrement dit, par l’augmentation des prix. Comme quoi, la guerre en Ukraine n’explique pas tout.