Aucun camion, ni bidon, ni jerrycan ne peut sortir des raffineries et des dépôts jusqu’au 10 janvier. C’est le résultat du vote des salariés des sites concernés. La grève est soutenue par la majorité du personnel. Les salariés du pétrole et de la chimie ne veulent pas non plus voir leur retraite s’envoler. Un certain nombre de postes d’essence n’avaient plus une goutte de carburant hier mais sans qu’un réel facteur de pénurie soit réellement atteint. Il s’agit surtout d’une surconsommation des automobilistes, inquiets de la durée du blocage et craignant la panne sèche. Une attitude qui peut au contraire accélérer le processus. Les installations ne sont pas encore à l’arrêt. Une donnée qui pourrait changer à partir de vendredi, suivant la mobilisation.