Mercredi 27 mars, l’audience au tribunal de Commerce de Strasbourg aura duré une douzaines de minutes. Le temps pour les représentants des salariés d’Ascoval d’avoir confirmation des propositions déposés par d’éventuels repreneurs.
Une société hollandaise, VNI, s’est manifestée mais sans décliner formellement d’offre ou de proposition. La société Cochez, de Valenciennes, a produit une lettre d’intention. Trois offres ont été déposées en bonne et due forme auprès du Tribunal de commerce. Une est issue d’un groupe d’investissement luxembourgeois SecuFund Industry, avec le retour de Franck Suplisson, ancien patron d’Ascométal. « Leur projet industriel est très flou. Le financement reste à démontrer » pense Nacim Bardi, délégué CGT.
Rendez-vous le 24 avril
Deux autres groupes industriels sont sur les rangs. Calvi holding, un groupe italien, et British Steel sont beaucoup plus pris au sérieux par les syndicats et l’ensemble des intervenants. Comme Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, qui rappelle sur France Bleue Nord que « la région va intervenir à hauteur de 12 millions d’euros d’avances ». Au niveau syndical, outre le fait que les deux offres viennent de professionnels du secteur, le maintien des effectifs est aussi un argument de poids.
Le prochain rendez-vous au Tribunal de Commerce est prévu pour le 24 avril. D’ici là, les porteurs de projet doivent compléter leurs dossiers. Ils devront aussi répondre aux questions du juge-commissaire désigné pour l’occasion afin d’examiner chaque détail de chaque projet page par page. Histoire d’assurer de meilleures garanties de mise en oeuvre.
