On a tous en tête la reprise ratée de Whirlpool, à Amiens, pour laquelle le repreneur local n’a jamais trouvé de débouchés mais qui a permis à l’Américain de se dédouaner après avoir délocalisé en Pologne. À Quaëdypre, près de Dunkerque, le fabricant de cabines d’engins de chantier, Tim, vit une expérience tout aussi désagréable. En redressement judiciaireen 2017, elle a été reprise par la société allemande Atlas Gmbh détenue par un homme d’affaires bulgare, Fil Filipov. Après avoir perdu un gros client- Caterpillar-, elle a de nouveau été placée en redressement en août dernier. Le Normand Sepode a envisagé de la reprendre avec seulement 40 salariés sur 304. Face à des conditions environnementales et sécuritaires jugées trop contraignantes, elle a finalement jeté l’éponge. Les 304 salariés, « écœurés », vont être licenciés. La Région envisage de les aider avec des formations.
Quaëdypre
Liquidation de Tim
Publié le 2 décembre 2019 à 12:14
À Quaëdypre, près de Dunkerque, le fabricant de cabines d’engins de chantier, Tim, vit une expérience désagréable.