À Coudekerque-Branche, près de Dunkerque, le personnel de plusieurs services de la clinique des Flandres (établissement privé) est en grève depuis une semaine à l’appel de la CGT. Il réclame des augmentations de salaires, des primes et de meilleures conditions de travail. Delphine Castelli, secrétaire de la section du Parti communiste de Dunkerque, est allée leur apporter son soutien.Selon la déléguée syndicale CGT Sophie Adam, les négociations sont au point mort, la direction refusant de discuter. « Elle refuse même de transmettre les chiffres à l’expert comptable que le CSE a mandaté », dit-elle. Concernant les revendications des salariés, la CGT la soupçonne de se réfugier derrière la prime de financement Covid du gouvernement pour tuer la grève.
Parmi la longue liste établie par le syndicat, nous citerons le retour à la prime de participation qui a été annulée, la prime Macron défiscalisée, le paiement de la pause repas de 30 minutes durant laquelle le personnel doit demeurer disponible, le paiement des heures supplémentaires, etc. « Nous réclamons aussi un 13ème mois et, pour que cela n’impacte pas l’établissement, nous avons proposé de l’étaler sur cinq ans. Cela aussi, la direction l’a refusé. » La clinique emploie environ 150 salariés. Une aide-soignante qui a une ancienneté de dix ans gagne 10,47 euros de l’heure.
