Les salariés des ambulances Mériaux et Héninoises se sont mis en grève le mercredi 23 septembre sur leur site d’Hénin-Beaumont. Le mouvement a démarré après une réunion avec la direction, le 21 septembre, qui n’a débouché sur rien.
Pour de meilleures conditions de travail
Les ambulanciers revendiquent notamment une augmentation du taux horaire de 3,5 %, une prime mensuelle de 50 euros pendant toute la durée de la crise sanitaire, un changement sur les plannings avec intégration de l’ensemble des ambulanciers du site d’Hénin-Beaumont. Ils remettent aussi en cause l’obligation de travailler un week-end sur deux.Comme cela se passe dans les autres métiers, ils veulent que l’horaire de prise et de fin de service soit affiché au minimum une semaine avant, conformément à ce que prévoyait le Code du travail avant l’application des dérogations de l’accord cadre de 2016.
Les salariés demandent aussi le maintien du planning à quatre jours tout au long de l’année. Autres points revendicatifs : le maintien des délégués des différents sites après fusion ou la mise en place d’une équipe dédiée en journée afin de répondre aux besoins du Samu et d’alléger la charge de travail des autres équipes.Enfin, les ambulanciers, qui disent en avoir assez de « ressembler à des plombiers », réclament une autre tenue de travail. Il exigent aussi le paiement des pauses sécuritaires de 20 minutes
