Santé

La CGT veut des investissements conséquents pour l’hôpital maritime de Zuydcoote

Publié le 19 novembre 2021 à 16:30

Le syndicat CGT de l’hôpital maritime de Zuydcoote a organisé une conférence de presse ce jeudi 18 novembre pour expliquer et dénoncer la situation de l’établissement. Depuis des années, il souffre d’un manque d’investissement. Le syndicat met en cause les directions successives.

La liste est longue et le rythme des problèmes s’accélère depuis deux ans. La CGT cite la fermeture du service radiologie en juin 2019 qui oblige à envoyer les patients aux urgences pour passer une radio, la perte de l’accréditation du transport de personne. « Cela nous oblige à payer des ambulances privées pour transporter nos patients vers le CHD ou un spécialiste. » Ce n’est pas tout : fermeture du service respiratoire par manque de médecin et de personnel, externalisation du linge plat de la blanchisserie, fermeture de la balnéothérapie à l’eau de mer depuis deux ans avec un projet soit disant à sept millions d’euros pour la rénover. Mais il n’existe, à la connaissance du syndicat, aucun délai ni certitude de financement. Lors du conseil de surveillance de janvier 2021, la CGT avait fait plusieurs propositions pour avoir une alternative à proposer aux patients (partenariat avec les piscines de la CUD, accréditation de transport de personne, location de bassin de balnéothérapie, utilisation d’un des bassins durant les travaux) ceux-ci dans le but d’offrir une prise en charge optimum aux patients. « Dernièrement, ajoute-t-elle, nous avons encore alerté les élus locaux sur le fait qu’il faut absolument se mobiliser pour sauver l’hôpital public et plus particulièrement l’hôpital maritime qui est l’un des plus grands centre de rééducation au nord de Paris et qui en plus bénéficie d’un cadre exceptionnel pour les patients. » Également en cause, « une gestion catastrophique des effectifs où certains services sont sous dotés en personnel et où les agents se voient obligés de faire deux ou trois week-ends d’affilée ». À tout cela s’ajoute encore une précarisation des emplois. Et comme si cela ne suffisait pas, la CGT voit un soupçon de racisme. Elle en veut pour preuve le non renouvellement de contrat pour une femme agent contractuel. Entrée à l’hôpital en février 2016, elle est toujours en CDD là ou d’autres sont déjà passés en CDI ou ont été stagiérisés alors qu’ils sont arrivés bien après elle. « Cette collègue a juste demandé si c’était sa couleur de peau qui posait problème, résultat, elle se voit remerciée sans crier gare. »