Voté à la quasi unanimité (à deux abstentions près) et s’appuyant donc sur un très large consensus, le Schéma directeur des infrastructures de transport (SDIT) va pouvoir être mis en œuvre. Deux milliards d’euros vont donc être investis sur quinze ans pour réaliser 27 nouvelles liaisons dans la métropole lilloise. Le schéma prévoit cinq nouvelles lignes de tramway : Lille- Wambrechies, Lille-Seclin, Neuville-Hem, Roubaix Wattrelos, Lille-Hallennes-lez- Haubourdin.
A cela s’ajouteront quinze lignes de bus à haut niveau de service, des liaisons bus express, un téléphérique lillois qui reliera Saint-Sauveur et Fives, un prolongement de la ligne 1 du métro. À terme ces infrastructures devraient être connectées au TER. Tandis que les élus s’apprêtaient à voter le Schéma, plusieurs organisations comme le collectif d’usagers des transports de la Mel ou Attac Métropole lilloise, s’étaient réunies rue du Ballon pour réclamer un doublement du budget prévu pour le SDIT afin de la porter à 4 milliards d’euros.
Dans un communiqué, elles estiment que « la Mel doit emboîter le pas à la Communauté urbaine de Dunkerque et se doter d’un réseau de transports en commun de qualité, gratuit, adapté aux besoins et attentes de tous les métropolitains ». En ville, des affichettes avaient été apposées pour rappeler les promesses du SDT 2002 : augmentation de la capacité du métro, lutte contre la pollution de l’air, extension du réseau lourd métro, tram, tram-train, tarification attractive. En dix- sept ans, aucun de ces objectifs n’a été atteint, bien au contraire.