Après le licenciement, le 17 mars, de 800 marins britanniques par la compagnie maritime P&O Ferries (notre édition du 18 mars), le Parti communiste du Pas-de-Calais a publié un communiqué pour dénoncer la situation. La sénatrice Cathy Apourceau-Poly a écrit au ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebarri, et lui demande quelles mesures il compte prendre « pour garantir les emplois des personnels français ». Les 200 salariés de la compagnie travaillant à Calais « n’ont pas été touchés par cette mesure, mais l’inquiétude est immense », précise Bertrand Péricaud du PCF du Pas-de-Calais. Il s’agit de personnels non navigants. La compagnie P&O Ferries appartient à la multinationale DP World, à Dubaï. Elle assure des liaisons entre Douvres et Calais. Elle explique ces licenciements par une perte estimée à 120 millions d’euros. Les marins britanniques ont été remplacés par des travailleurs colombiens et des intérimaires de façon à « réduire de 50 % la masse salariale », selon P&O Ferries. Pour la CGT, « le dumping social ne doit pas devenir la référence sur le transmanche. Les gouvernements britannique et français doivent intervenir pour restaurer leurs pavillons nationaux ».
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