« Révoltant, écoeurant, scandaleux… » C’est ainsi que le secrétaire national du Parti communiste qualifie l’envoi des premières lettres de licenciement aux salariés de Cargill, à la veille de Noël. « Et ce, contrairement aux engagements pris devant les représentants des salariés » précise le député du Nord qui s’interroge sur cette précipitation. « Serait-ce pour “économiser” le versement du 13ème mois ? » suppose-t-il en dénonçant un « libéralisme déshumanisé ». « D’autant que ce PSE est la conséquence de la délocalisation de production d’amidon dans le sud de l’Europe, au lieu de continuer à le fabriquer en France. Au nom de la rentabilité exigée par les actionnaires, 186 emplois sont sacrifiés » explique Fabien Roussel. Il déplore l’inaction de l’État dans ce dossier qui n’a fait selon lui que « valider les licenciements via l’accord de la Direccte ». « Une telle violence sociale ne peut qu’engendrer de la colère » prévient Fabien Roussel, qui appelle à mettre face à leurs responsabilités économiques et sociales les grands groupes.