Cette raffinerie de zinc située à Auby, dans le Nord, a décidé de renvoyer temporairement ses 280 salariés à la maison en raison du prix de l’énergie qui ne lui permettrait plus d’être rentable. Alors que sa facture d’énergie a été multipliée par dix par rapport à son coût habituel, l’entreprise a décidé de fermer l’entreprise à compter du 2 janvier 2022 et d’attendre le mois de mars pour (éventuellement) reprendre la production, espérant que la fin de l’hiver permette de faire baisser les prix sur le marché. Si la direction a annoncé le maintien des salaires pendant ces deux mois, cette décision, une première, inquiète tout de même les syndicats, qui craignent une extension de cette fermeture, voire des questionnements autour de la rentabilité du site. Sans compter le risque de voir ce type de mesures se multiplier dans le reste de l’industrie régionale, confrontée aux mêmes difficultés. La CGT réclame donc l’extension du dispositif d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique, qui permet aux entreprises de disposer d’un prix régulé.