C’est en tout cas ce que souhaite Boris Johnson, le Premier ministre britannique qui a annoncé l’interdiction des ventes de nouveaux véhicules carburant aux énergies fossiles dès 2030, soit dix ans avant l’objectif fixé par la France. C’est l’une des mesures phares de sa « révolution industrielle verte » en dix points annoncée mi-novembre. Il compte investir l’équivalent de 13,4 milliards d’euros pour développer l’éolien offshore, les transports à hydrogène, la voiture électrique et le nucléaire, espérant la création de 250 000 emplois. Le Royaume-Uni affiche ainsi sa volonté de devenir le « leader mondial » de la capture et du stockage de CO2 alors que Glasgow, en Écosse, doit accueillir la COP26 l’année prochaine.