Lorsqu’il avait succédé à Pierre Mauroy en 1984, le Premier ministre Laurent Fabius avait mis en place les « Travaux d’utilité collective » (TUC). 350.000 jeunes sans emploi bénéficièrent de ces contrats précaires courant de six mois jusqu’à deux ans. 38 ans plus tard, l’heure de la retraite a sonné pour nombre de ces anciens « Tucards ». Mauvaise surprise : les mois passés sous ce régime ne sont pas pris en compte pour le calcul de la retraite ! Les TUC, à tous points de vue, étaient décidément du toc ! Cela fait 15 ans que le combat se poursuit pour obtenir leur légitime reconnaissance. Une pétition est en ligne. Tapez « TUC, les oubliés de la retraite », du nom de l’association qui les représente, et signez. L’association doit être reçue à l’Assemblée nationale. On notera que les stages d’initiation à la vie professionnelle (SIVP), qui avaient précédé le dispositif TUC, totalement exonérés des cotisations patronales de sécurité sociale, ne permettent pas plus l’attribution de trimestres pour la retraite