Mardi 10 novembre, les députés et sénateurs communistes, écologistes, socialistes et insoumis ont déposé un recours commun contre le texte de loi adopté le 4 novembre par le Parlement. Ce dernier autorise le retour des pesticides « néonicotinoïdes » - souvent appelés « tueurs d’abeilles » car ils sont nocifs pour le pollinisateur - pour la culture de la betterave. D’après Hubert Wulfranc, député communiste de Seine-Maritime, « cette loi est emblématique » d’une politique qui « donne la primeur à l’économie libérale » au détriment de la santé. Les 75 parlementaires considèrent en effet que cette loi contrevient aux principes de la Charte de l’environnement, qui a valeur constitutionnelle depuis 2005.