Nous avons souvent entendu parler des pique-assiettes, ces riches pauvres qui craignent de ne pouvoir payer leur personnel domestique en fin de mois et qui se nourrissent dans les cocktails des pince-fesses (mais c’était avant, car les pinces sont aujourd’hui trop coûteuses). Nous avons peut-être connu le « rab » des restos universitaires (pour les étudiants qui ne peuvent manger à leur faim, voire pas du tout). À présent, depuis le 1er juillet, les restaurateurs sont tenus de proposer des « doggy bags » aux clients qui n’ont pas fini leurs assiettes. C’est une obligation inscrite dans la loi « Agriculture et alimentation » votée en 2018. L’objectif est de lutter contre le gaspillage alimentaire. Les pertes et gaspillages alimentaires représenteraient chaque année dix millions de tonnes de produits. Le secteur de la restauration serait à l’origine de 14 % du gaspillage.