C’est dans le cadre d’un « atelier de l’historien » que Solène Brogniart a fait ses premiers pas dans la recherche historique. Ses origines familiales ne sont certainement pas étrangères au choix du sujet. Son grand-père souffrait de silicose. Son grand-oncle Dimitri Kowalczuk a perdu la vie suite à la catastrophe de 1954. « Ça a forcément joué », précise-t-elle. Au départ, son idée est de se livrer à une comparaison entre ces deux drames qui ont marqué l’histoire de Divion et des communes environnantes. « En quelques mois, je n’en ai pas eu le temps »,

En quête de témoignages
Solène Brogniart étudie les catastrophes de la Clarence
par JACQUES KMIECIAK
Publié le 22 août 2022 à 12:57
Étudiante en deuxième année d’histoire (L2) à l’université d’Artois à Arras, Solène Brogniart s’est penchée sur les coups de grisou qui affectèrent la fosse 1 de la Clarence à Divion. Ils firent 79 victimes en septembre 1912 et 10 autres en 1954.