Les Échos ou Lexomil ?

par ERIC BOCQUET
Publié le 11 juin 2021 à 11:17

La pandémie a aussi des effets sur le moral des gens, les troubles de l’anxiété et de l’angoisse se manifestent chez un nombre croissant de nos concitoyens et concitoyennes ; ainsi, la consommation de psychotropes, anxiolytiques et autres antidépresseurs a explosé. Les laboratoires Roche, producteurs du Lexomil, se remplissent les poches. Merci Covid. Il nous faut prendre soin et entourer les personnes malheureusement touchées par ces troubles graves. Je ne suis pas médecin mais mon antidote régulier, je l’ai déjà avoué dans ces colonnes, c’est la lecture du quotidien économique Les Échos, je vous assure, une dose de temps en temps avec dans la foulée une gorgée de l’Humanité et de Liberté Hebdo... ça vous donne une pêche d’enfer ! Le mercredi 2 juin dernier, le quotidien titrait : « La Bourse de Paris sur les sommets de 2000. » Je me précipite pages 28 et 29 pour dévorer l’article. Dès les premières lignes, vous êtes reboosté, si tant est que vous soyez quelque peu inquiet. Un CAC 40 qui retrouve son plus haut niveau depuis 2000, 6 500 points. Pour la première fois depuis septembre 2000, et seulement la seconde fois de son histoire, le CAC 40 a franchi ce seuil symbolique en séance mardi, porté par la reprise économique mondiale. En quelques mois, le CAC 40 a effacé les traces de la crise du Covid pour retrouver ses plus hauts niveaux historiques. Depuis le début de l’année, il s’est envolé de près de 17 %, l’une des meilleures performances des grandes Bourses mondiales. Le CAC a donc rebondi de plus de 70 % depuis son point bas atteint le 18 mars 2020. L’article nous dit plus loin que, parmi les gagnants de la crise, le luxe a tiré son épingle du jeu : Hermès et LVMH ont progressé d’environ 60 %, L’Oréal de plus de 35 % et Kering de plus de 25% ! La capitalisation de LVMH a flambé, passant de 220 milliards en février 2020 à plus de 330 milliards d’euros, ce qui en fait la plus grosse société cotée en Europe. Bravo LVMH, propriétaire aussi du journal Les Échos, qui nous annonce ces bonnes nouvelles. En somme, ce n’est pas l’argent qui manque, c’est le partage !