Brune Poirson, la secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire le sait bien : quand elle utilise son lave-linge pour nettoyer son sportswear ou sa jupe de marque, elle va contribuer au rejet de 500 000 tonnes de microfibres de plastique, issues du lavage des vêtements synthétiques. Tout cela passera par les canalisations, les cours d’eau, les rivières pour finir dans les océans. Que font les usines d’assainissement ? Justement, elles ne savent pas retenir ces matières issues du textile. Alors, Brune Poirson invite les industriels à tracer une feuille de route pour aboutir rapidement à la production de lave-linge dotés d’un filtre à microfibres plastique. Objectif : « zéro déchet plastique dans la mer » en 2025. Et si les lave-linge écologiques sont produits avant, les fabricants auront un bonus environnemental prévu par la loi. Pour les industriels, c’est un marché fabuleux : 2,7 millions de lave-linge sont vendus en France chaque année. Lavons écolo, donc ! Mais quid des autres pays européens en la matière ? Quid de l’invention allemande à but non lucratif « guppy friend », un sac à linge qui retient les microfibres lors du lavage et qui ne coûte que 30 € ? Quid encore des vêtements « responsables » prévus dans le « Fashion pact » présenté l’été dernier par la même Brune Poirson ?
Brune lave plus blanc
Publié le 21 février 2020 à 12:47