La mise en œuvre du Brexit donne du souci aux chauffeurs routiers britanniques qui s’en sortent plus ou moins bien avec les formalités douanières. En ce début d’année, le flux quotidiens de camions passant par Calais n’étaient plus que de 1 000 au lieu des 6 000 habituels (16 000 en décembre). Ces trafics sont appelés à remonter, le temps de l’adaptation nécessaire. Mais d’autres conséquences touchent directement les particuliers qui reçoivent des colis en provenance de Grande-Bretagne et doivent, pour en prendre livraison, acquitter des taxes très lourdes. Les sites de vente en ligne en font notamment les frais en voyant leurs marchandises revenir après un refus du destinataire (ces taxes peuvent aller jusqu’à 100 euros pour une valeur de 200 euros par colis). Autre exemple, ce grand-père qui, pour accepter un dessin envoyé par son petit-fils résidant outre-Manche, a dû payer 43,50 euros !
À la bonne heure... Nouvel article N° 5982
