Nous apprenions la semaine dernière qu’Ankama, société de jeux vidéo installée à Roubaix, avait offert un beau cadeau de Noël aux personnels de l’hôpital de la ville : 500 000 euros de chèques-cadeaux à utiliser dans les commerces de la ville pour soutenir à la fois les soignants et le commerce local. Il y a quelques jours, c’est le grand gagnant de l’euromillions qui a annoncé vouloir lancer une fondation et soutenir financièrement les hôpitaux grâce à son gain de 200 millions d’euros. Face à l’incapacité de nos dirigeants à répartir eux-mêmes les richesses, se dirige-t-on doucement vers un modèle de charité privée « à l’américaine » ?
Vers un système social à l’américaine ?
Publié le 24 décembre 2020 à 10:56