La mémoire algérienne n’arrive pas à s’apaiser, même après soixante années d’une indépendance totale arrachée à l’ancienne puissance coloniale – soixante années, une vie d’un être humain ou presque. Cela fait des lustres que la rancœur et l’animosité font office, entre les deux pays, de lettres de créance.
Depuis quelques mois, la physionomie de ces relations a pris une tournure détestable. La controverse est repartie de plus belle. L’Algérie a, il y a quelques